Il est moins bien adapté à la nage que le grand hippopotame car ses yeux et ses narines sont plus bas, l’obligeant ainsi à lever la tête pour respirer.
Un sentier odorant
La queue du mâle porte de longues soies raides, disposées en peigne de part et d’autre de son extrémité. L’animal s’en sert pour répandre sur toute la végétation environnante, le jet d’urine qu’il lâche lorsqu’il marque son territoire. Il projette aussi régulièrement ses excréments de la même façon. Dans le milieu naturel, cette technique lui permet de créer un chemin bien définis à travers la forêt.
Protection solaire intégrée
Comme son grand cousin, l’hippopotame pygmée ne transpire pas, il ne peut pas réguler sa température interne. Pour refroidir son corps, il possède des valves musculaires puissantes au niveau des oreilles et des narines.
Pour éviter que sa peau ne se dessèche et pour lutter contre la chaleur, celle-ci sécrète un mucus rose, appelé « sueur sanguine » qui brunit en séchant créant alors une protection solaire efficace.